Concert Hommage à Roland DYENS
avec la participation des artistes présents sur le festival
Dimanche 27 octobre 2024, 17h00
Auditorium de la Maison de la Musique et de la Danse – Valence
Né le 19 octobre 1955, l’interprète, compositeur, arrangeur et improvisateur français Roland Dyens commence l’étude de la guitare à l’âge de neuf ans.
Quatre ans plus tard, il devient l’élève du Maître espagnol Alberto Ponce dans la classe duquel il obtient, en 1976, la Licence de Concert de l’École Normale de Musique de Paris.
Parallèlement à ses études instrumentales, Roland Dyens suit également le précieux enseignement du compositeur et chef d’orchestre Désiré Dondeyne (classe d’écriture)
auprès duquel il lui sera décerné un 1er Prix d’Harmonie, de Contrepoint et d’Analyse.
Le 30 septembre 2006, il a reçu la «Chitarra d’Oro 2006» pour l’ensemble de son œuvre au Concours International Città di Alessandria.
C’est cette même année qu’il rejoint les Productions d’OZ.
L’année suivante, en 2007, il lui revient l’honneur d’être le compositeur de la pièce imposée au Concours International GFA (Guitar Foundation of America) qui,
lui décerna ensuite en 2017 le prix très prestigieux “ Artistic Achievement Award” à Los Angeles (prix remis à ses enfants).
C’est en octobre 2007, au cours de sa tournée d’automne en Amérique du Nord, que la presse canadienne le consacre en lui attribuant 5 étoiles pour son récital de Winnipeg.
C’est la deuxième fois qu’un fait similaire se produit dans les annales musicales du Quotidien Winnipeg Free Press depuis sa création en 1872.
Le 27 juillet 2008, l’Italie consacre de nouveau son œuvre avec le «Premio per la Composizione» lors du 2e Festival International Città di Fiuggi, près de Rome.
Quelques mois plus tard, il lui revient l’honneur d’être choisi pour écrire et diriger la musique d’ensemble qui commémorera le 20e anniversaire de la prestigieuse Association des Ensembles de Guitare au Japon. «Soleils levants» verra le jour le 9 novembre 2008 au Nakano Main Hall de Tokyo.
Le 21 janvier 2010, Roland Dyens sera le seul guitariste classique invité à participer à l’hommage rendu au grand Django Reinhardt à l’occasion du centenaire de sa naissance lors d’un concert donné par 100 guitaristes au Théâtre du Châtelet à Paris.
Et en 2011, c’est dans le cadre du prestigieux Festival International de la guitare de Cordoue que la presse espagnole titre «Roland Dyens, El mago de la guitarra» (le magicien de la guitare) lui attribuant à son tour les convoitées 5 étoiles au lendemain de son récital du 12 juillet.
Il se partagea aux quatre coins du monde entre les concerts, la composition et l’enseignement. Cette triple alliance fut le socle même de l’indiscutable succès de ce musicien en constante évolution.
Si les récitals de Roland Dyens furent toujours des événements, ils étaient de véritables chocs pour les uns ou – comme disent les américains – de «very inspiring experiences» pour d’autres. Certains, plus étrangers à l’instrument, parlaient même de profonde «réconciliation» avec la guitare classique…
Concerto en Si de Roland DYENS, sous la direction de Bernard PIRIS
soliste : Tania CHAGNOT
avec l’orchestre Drôme de Guitares
« Commande de la « Semaine de guitare en Tricastin », cet hommage à Mario Castelnuovo-Tedesco a réuni plus de vingt guitaristes lors de sa création à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme) le 1er mai 1991. Doté alors de la double « casquette » de soliste (guitare en bandoulière !) et de chef d’ensemble, je conserve de cette noble expérience un souvenir pour le moins athlétique qui m’autorise aujourd’hui à vous conseiller, si vous décidez de jouer cette oeuvre, d’en déléguer l’entière direction à une tierce personne. Ainsi vous pourrez vous concentrer pleinement sur une partie de guitare aussi exigeante que peut l’être celle d’un concerto, ce qui fut loin d’être mon cas le soir de la première en particulier. Mais trêve de recommandations, soyons brefs : si vous aimez le rythme, les seconds mouvements hyper-lyriques et la musique modale, si en plus, la scordatura ne vous effraie pas et que vous disposez d’une bonne dizaine d’amis téméraires et enthousiastes, alors ce concerto est à vous. En toute simplicité. »
Roland Dyens